Autorisation de SMR: les autorités canadienne et britannique fixent les conditions de leur collaboration

Le 19 janvier 2023, l’Office for Nuclear Regulation (ONR) britannique a annoncé avoir fixé les modalités de la collaboration avec sa partenaire canadienne, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), notamment concernant la répartition des tâches, les procédures, et les objectifs. Celles-ci ont été publiées dans un Cadre de référence. Elles facilitent l'établissement d’un plan de travail par un comité chargé de réaliser des activités particulières de coopération en vertu de l’accord.

Les deux autorités de sûreté nucléaire travailleront ensemble sur des activités en lien avec les réacteurs refroidis à l’eau et ceux non refroidis à l’eau. Concrètement, elles souhaitent élaborer des approches communes de l’examen technique des AMR et SMR, et collaborer dans le domaine de l’homologation préalable de conceptions. Elles ont également prévu de mener des activités communes dans les domaines de la recherche, de la formation et du développement. L’objectif est d’aboutir à un examen plus simple et plus efficace des AMR et SMR tout en garantissant la sécurité, et de mettre en place un échange d’information intense.

Les activités autour des SMR prennent de l’ampleur non seulement en Grande-Bretagne et au Canada, mais aussi aux États-Unis. Ainsi, un accord de coopération avait également été conclu entre la CCSN et sa pendante américaine, la NRC, mi-2019 afin de renforcer la collaboration entre les deux autorités dans le domaine de l’examen technique des AMR et SMR. Et l’examen relatif à l’homologation de la conception du SMR du type BWRX-300 développé GE Hitachi est régi par une charte depuis septembre 2022.