Une possibilité de prolonger l’exploitation de Santa Maria de Garona est recherchée
Nuclenor SA a demandé au ministère espagnol de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce de révoquer en partie la décision de fermer la centrale nucléaire de Santa Maria de Garona en prorogeant de manière rétroactive le délai de dépôt d’une demande de prolongation de durée de vie.
Nuclenor avait volontairement laissé passer le délai fixé au 6 septembre 2012 de dépôt d’une demande de prolongation de la durée de vie du réacteur à eau bouillante Santa Maria de Garona (446 MW). La raison évoquée était l’impact de l’augmentation prévue de la fiscalité sur la rentabilité de l’entreprise. Nuclenor avait en effet estimé que la révision de la loi se traduirait par une augmentation d’impôts de 153 millions d’euros (CHF 185 mio.) pour elle en 2013, et craignait de devoir déposer le bilan. Le gouvernement espagnol avait donc décidé de déconnecter définitivement Santa Maria du réseau le 6 juillet 2013, conformément à un arrêté ministériel de juillet 2009. Nuclenor avait procédé à l’arrêt de Santa Maria dès le 16 décembre 2012 et commencé à décharger le combustible. Elle avait indiqué qu’elle reconsidèrerait la fermeture de l’installation si les données venaient à changer.
Peu de temps avant l’expiration de l’autorisation d’exploitation en cours, le conseil d’administration de Nuclenor s’était adressé au ministère de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce en lui demandant de fixer à nouveau le délai écoulé de dépôt de la demande de prolongation de la durée de vie de la centrale. L’objectif est de permettre à l’entreprise de demander un renouvellement de l’autorisation d’exploitation.
Source
M.A./C.B. d’après un communiqué de presse de Nuclenor du 17 mai 2013