Signature de l’accord nucléaire américano-indien

Avant l'entrée en vigueur de l'accord, le Congrès avait donné son feu vert à ce sujet quelques jours auparavant. Par ailleurs, les 45 pays réunis au sein du «Nuclear Suppliers Group» s'étaient prononcés début septembre en faveur de la suppression de l'interdiction de livraison de technologie à l'Inde, ceci bien que ce pays n'ait pas adhéré au Traité sur la non-prolifération nucléaire. L'Inde s'est engagée en contrepartie à autoriser des inspections internationales de ses centrales nucléaires civiles, les installations militaires restant exclues de ces inspections.

La validité de cet accord, qui entre dans le cadre de la section «123 Agreements», est de 40 ans au moins. George Bush a rappelé que cet accord allait renforcer la coopération des deux pays et, de plus, «diminuer le danger de prolifération d'armes nucléaires».

Dès le 30 septembre 2008, la France avait signé elle aussi avec le gouvernement indien un accord bilatéral portant sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.

L'Inde dispose actuellement de 17 tranches nucléaires en service, six autres étant en construction. Le gouvernement a l'intention de faire passer la capacité de production d'énergie nucléaire de 4000 actuellement à 40'000 MW dans les 15 prochaines années.