Recherche énergétique en Suisse – Dépenses engagées et rapports de synthèse

La «Liste des projets de la recherche énergétique de la Confédération 2006/2007» renseigne sur les dépenses engagées sur crédits publics, mais fait également mention de la recherche énergétique assurée par l’économie privée. Les pouvoirs publics ont ainsi financé en 2007 pour 174 millions de francs de projets en recherche énergétique, dont 7 millions dans des projets pilotes et de démonstration (projets P+D). La plus grande part des moyens financiers a été consacrée à l’utilisation efficace de l’énergie (67 millions), 52 millions ont été affectés à l’énergie nucléaire, dont près de la moitié à la recherche sur la fusion, et enfin 39 millions aux énergies renouvelables. Les fondements de l’économie énergétique ont été dotés quant à eux de près de 16 millions.

Le secteur privé a investi 900 millions

L’image est quelque peu différente en ce qui concerne les dépenses engagées en matière de recherche énergétique par le secteur privé, pour lequel l’OFEN a effectué une évaluation. Au cours de l’année 2007, le secteur privé a affecté près de 80% de ses moyens à des projets P+D et au développement de produits et seulement 20% à de la recherche appliquée ou fondamentale. Les dépenses globales de 900 millions de francs se sont répartis en 740 millions pour l’utilisation efficace de l’énergie, 110 millions pour les énergies renouvelables, 28 millions pour les fondements économiques de l’énergie et 22 millions pour l’énergie nucléaire.

Rapport sur le cofinancement par l’OFEN

Les rapports de synthèse des directeurs de programmes de la recherche énergétique 2008 publiés par l’OFEN mettent en évidence les progrès enregistrés par les projets qui ont été cofinancés par la Confédération. Dans le domaine de recherche en matière d’énergie nucléaire, des explications détaillées traitent des progrès réalisés dans les projets des programmes «Technique nucléaire et sûreté nucléaire», «Recherche sur la sûreté de la régulation», «Fusion» et «Déchets radioactifs». La totalité de ces rapports est publiée sur Internet.