Paquet énergétique belge: la sortie du nucléaire confirmée

Le 30 mars 2018, le gouvernement fédéral belge a approuvé une nouvelle stratégie énergétique qui prévoit l’arrêt définitif de toutes les centrales nucléaires du pays à l’horizon 2025 et qui mise, pour les remplacer, sur des investissements dans les énergies renouvelables, et en particulier dans les parcs éoliens offshore.

Selon le gouvernement, le projet de loi contenant les plans d’abandon du nucléaire sera présenté au Conseil des ministres – qui se compose du Premier ministre et de quatorze ministres de haut rang – d’ici au 31 mai 2018.

Le Forum nucléaire belge, qui a son siège à Bruxelles et représente douze organisations de l’industrie nucléaire, a émis le 3 avril 2018 une mise en garde indiquant que la Belgique ne pourra pas atteindre ses objectifs climatiques si elle sort du nucléaire en 2025. Il a ajouté que l’énergie nucléaire serait remplacée par des importations, car les énergies renouvelables, même si leur part dans le mix énergétique augmente massivement d’ici 2025, ne suffiront pas à compenser l’abandon de l’atome. Même si ces énergies sont une pièce importante du puzzle, les 15% qu’elles représentent sont insuffisants pour offrir la solution requise d’urgence pour résoudre les défis énergétiques et climatiques qui se posent au pays, a précisé l’organisation.

En Belgique, quatre tranches sont en service sur le site de Doel et trois sur le site de Tihange. Ensemble, elles assurent un peu plus de la moitié de la production électrique du pays.