Le Japon sollicite les connaissances disponibles à l’étranger
Le ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti) a constitué un groupe de travail chargé de rassembler les connaissances et expertises disponibles au Japon et à l’étranger, qui permettront de poursuivre le travail à Fukushima-Daiichi.
Toshimitsu Motegi, à la tête du Meti, a indiqué dans un document en anglais publié le 10 septembre 2013 que le Japon formulerait des propositions concernant les mesures ultérieures destinées à éliminer les fuites présentes sur les conteneurs situés sur le terrain de la centrale accidentée de Fukushima-Daiichi, et à procéder au démantèlement de l’installation à long terme. Il est prévu qu’un réseau permettant de mobiliser les technologies concernées ainsi que les connaissances disponibles au Japon et à l’étranger soit mis sur pied. Il est question également d’intensifier l’échange d’informations avec la communauté internationale concernant les évènements, l’avancée des contre-mesures et la décontamination de l’environnement et des denrées. Le Meti a créé pour ce faire une nouvelle commission gouvernementale.
En mettant sur pied ce nouveau groupe de travail, le ministère japonais réagit aux critiques formulées par de nombreuses organisations, dont l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) de l’OCDE, concernant la politique de communication de l’exploitante, la Tokyo Electric Power Company (Tepco), et du gouvernement japonais. Le Meti s’engage à ce que les ministères japonais et un grand nombre d’agences japonaises collectent et diffusent des informations concernant l’état actuel des équipements à Fukushima, en plusieurs langues. Il souhaite à l’avenir communiquer de manière proactive avec les médias étrangers. Le gouvernement s’est également dit prêt à jouer un rôle de premier plan afin de mener à bien les objectifs de démantèlement à moyen et long terme à Fukushima.
Source
D.S./C.B. d’après NucNet, le 12 septembre 2013