Le GNEP rebaptisé en IFNEC
Le Global Nuclear Energy Partnership (GNEP) s'appellera désormais l'International Framework for Nuclear Energy Cooperation (IFNEC). Le comité directeur du GNEP a pris cette décision lors de sa rencontre des 16 et 17 juin 2010 au Ghana en Afrique.
Selon un communiqué de presse du Département américain de l'énergie (DOE), les membres du GNEP ont jugé ce changement de nom et une adaptation des statuts nécessaires afin de permettre à l'organisation de mettre en œuvre plus efficacement les objectifs visés, à savoir le développement de cycles du combustible avancés englobant le recyclage et les réacteurs. Les participants à la rencontre ont par ailleurs traité des propositions destinées à mieux assurer l'approvisionnement en combustible et à améliorer globalement sa gestion. Les groupes de travail ont également fait état de l'avancement de leurs travaux ainsi que des activités qu'ils entreprendront prochainement.
La rencontre au Ghana était la première en Afrique. Y ont pris part des représentants des pays suivants: Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Bulgarie, Canada, Chine, Corée du Sud, Egypte, Espagne, France, Ghana, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Jordanie, Maroc, Nigéria, Pays-Bas, République tchèque, Roumanie, Russie, Sénégal, Slovaquie, Ukraine, USA. Des délégués du Forum International Génération IV et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se sont également joints à la rencontre.
Les USA avaient lancé le GNEP en février 2006 dans le but de promouvoir l'utilisation mondiale de l'énergie nucléaire. Cet organisme de coopération vise entre autres à mettre en place un cycle du combustible susceptible de résister à tout abus à des fins militaires, d'assurer une meilleure mise à profit de l'uranium en tant que matière première et de réduire de manière sensible le volume et la durée de vie des déchets radioactifs.
Source
M.B./P.V. d'après un communiqué de presse du DOE du 18 juin 2010