L’Alliance du nucléaire européenne demande une égalité de traitement avec les énergies renouvelables

L’Alliance européenne du nucléaire s’est réunie à Valladolid, en Espagne, en marge du premier Conseil informel des ministres européens de l’Énergie, en présence de la Présidence espagnole du Conseil européen. Les États ont présenté à la Commission européenne une feuille de route dans laquelle ils soulignent le rôle majeur joué par l’énergie nucléaire mais aussi le droit souverain des États membres à déterminer leur mix énergétique. À travers ce document, ils demandent à la Commission européenne de soutenir l’énergie nucléaire et les projets communs en cours de la même manière que les projets dans le domaine des énergies renouvelables.

Pour l’Alliance, la mise en œuvre de politiques ambitieuses en matière d’énergie et de climat est primordiale pour l’Union, et cela passe par une nouvelle stratégie d’utilisation de l’énergie nucléaire. Le soutien de la Commission aux projets nucléaires européens contribue largement à la lutte contre le changement climatique et à la sécurité d’approvisionnement de l’UE. L’énergie nucléaire est une composante essentielle de la stratégie énergétique européenne et elle contribue à la réalisation de l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050, conformément à l’engagement de l’UE en faveur d’une action climatique mondiale dans le cadre de l’accord de Paris.

«Avec les pays membres de l’Alliance du nucléaire, nous avons remis à la Commission européenne une proposition de feuille de route pour mener à bien la relance du nucléaire en Europe. Nous y portons de nombreuses recommandations qui ont vocation à contribuer à ce que les Français et les Européens puissent bénéficier pleinement de cette source d’énergie décarbonée, compétitive et indispensable pour atteindre nos objectifs climatiques.», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition énergétique.

Des représentants de la Bulgarie, de la Croatie, de la République tchèque, de la Finlande, de la France, de la Hongrie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovénie, de la Slovaquie, de la Suède, ainsi que de la Belgique et de l’Italie en tant qu’observateurs, ont pris part à la réunion. La Belgique et l’Italie n’ont pas pris part au débat ni à la rédaction des conclusions.