La recherche sur l’énergie du Domaine des EPF
Dans le cadre de sa conférence de presse annuelle, le Conseil des EPF a présenté le 24 avril 2009 une synthèse des objectifs communs de la recherche énergétique au sein du Domaine des EPF. Il a souligné en particulier la concordance des deux projets «Société à 2000 watts» et «Soci été à une tonne de CO2», ces deux concepts ayant créé une certaine confusion.
Les deux Ecoles polytechniques fédérales de Zurich et de Lausanne, ainsi que les quatre instituts fédéraux de recherche (PSI, Empa, Eawag et WSL) effectuent un travail intense de recherche afin de développer des solutions pour les systèmes énergétiques de demain.
Selon le résumé du rapport de 100 pages intitulé «Energy Research in the ETH Domaine», les activités de recherche dans le secteur de la fission nucléaire se concentrent sur la combustion élevée, le développement de modèles thermohydrauliques, des programmes de sécurité et le développement de matériaux résistant aux hautes températures destinés aux réacteurs appelés à produire demain de l’électricité et de l’hydrogène, grâce à la haute température. En ce qui concerne les recherches en physique des plasmas et sur les matériaux qui lui sont liés, elles ont lieu à l’échelle internationale, indique le résumé du rapport.
«Société à 2000 watts» et «Société à une tonne de CO2»
Le professeur Wokaun, président du Comité directeur du Centre de compétences Energie et mobilité (CCEM), a expliqué lors de la conférence de presse que les deux concepts «Société à 2000 watts» et «Société à une tonne de CO2» ne constituaient pas des modèles concurrents, mais des modèles complémentaires. Alors que la «Société à 2000 watts par personne» vise à minimiser la consommation d’énergie primaire fossile et de matières premières non renouvelables, la «Société à une tonne de CO2 par personne et par an» entend minimiser les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les rejets de déchets au sol, dans l’eau et dans l’air. Etant donné que les émissions de CO2 proviennent en grande partie de la combustion d’énergies fossiles, les deux modèles conduisent finalement à une évolution comparable. Sur cette base, et en concordance avec des scénarios globaux, les objectifs particuliers suivants peuvent être formulés pour la Suisse: réduction des besoins en énergie primaire de la Suisse d’un facteur 2 d’ici à 2050 et, à plus long terme, d’un facteur pouvant atteindre 3; réduction, d’ici à la fin du siècle, des émissions globales de CO2 à une tonne par personne et par an.
Source
M.A./C.P. d’après un communiqué de presse du Conseil des EPF du 24 avril 2009