Japon: les demandes de désaffectation sont autorisées

L’autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA) a autorisé les projets de désaffectation de cinq tranches nucléaires mises en service il y a plus de quarante ans. Les exploitantes peuvent ainsi lancer les travaux concernés.

15 mai 2017

Depuis l’accident de réacteur de Fukushima-Daiichi du 11 mars 2011, les centrales nucléaires japonaises ne peuvent plus fonctionner de manière illimitée. En principe, elles bénéficient d’une limitation de leur durée de fonctionnement de 40 ans. Pour pouvoir exploiter les installations au-delà de cette durée, les exploitantes sont tenues de mettre en place des mesures de sécurité strictes. Or celles-ci sont coûteuses et souvent non rentables pour les tranches de faible puissance.

Au printemps 2015, les quatre exploitantes avaient décidé de mettre définitivement à l’arrêt leurs plus petites installations. Cela concerne les réacteurs de Genkai 1 (PWR, 529 MW) exploité par Kyushu Electric Power Co., de Mihama 1 et 2 (PWR, 324 MW et 470 MW) exploités par Kansai Electric Power Co., de Shimane 1 (BWR, 439 MW) exploité par Chugoku Electric Power Co. et de Tsuruga 1 (BWR, 357 MW) exploité par Japan Atomic Power Company (JAPC).

Le 19 avril 2017, la NRA a accédé aux demandes de désaffectation de ces installations. Les entreprises peuvent ainsi lancer les travaux concernés. Elles estiment que ceux-ci dureront environ 30 ans. Etant donné que le gouvernement doit encore se prononcer sur des sites de stockage de déchets radioactifs, Japan Atomic Industrial Forum (Jaif) estime que le calendrier sera révisé.

La NRA étudie désormais le programme de désaffectation remis en mars 2016 par Shikoku Electric Power Co. pour Ikata 1 (PWR, 538 MW).

Source

M.A./C.B. d’après le Jaif, Atoms in Japan, du 20 avril 2017

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