Beznau 1: Axpo présentera à l’automne les preuves de la sécurité de l’installation

Au printemps 2016, Axpo avait démontré que les dépôts constatés dans la cuve de pression de Beznau 1 (PWR, 365 MW) concernaient de l’oxyde d’aluminium. Les examens effectués ces derniers mois ont également indiqué que le matériel test identifié ne permettait pas de répondre complètement aux exigences de qualité élevées permettant d’attester l’intégrité du réacteur, a indiqué Axpo dans un communiqué de presse. C’est pourquoi l’exploitante a demandé que la bague «C», sur laquelle le plus grand nombre de défauts a été constaté, soit reconstruite dans une forge renommée de Grande-Bretagne, conformément aux conditions de fabrication en vigueur rédigées dans les années 1960 à la forge initiale du Creusot. Lors de la fabrication de la réplique, identique d’un point de vue chimique et mécanique, quasiment les mêmes dépôts que ceux présents sur la bague «C» de la cuve de Beznau 1 se sont formés. D’après Axpo, désormais, le programme prévu destiné à attester l’intégrité de la cuve de pression sera mené en totalité – y compris des contrôles destructifs.

Dans les mois à venir, des examens généraux et des évaluations sont au programme. Axpo apportera la preuve que la sécurité est garantie une fois que

• l’ensemble des examens et analyses conformément à la feuille de route acceptée par l’IFSN seront terminés, et que les résultats seront concluants;
• l’impact de la présence des irrégularités sur les propriétés des matériaux de base utilisés aura été clarifié;
• la résistance à la rupture du matériau aura pu être attestée;
• la question des réserves concernant la sécurité aura été traitée.

Jusqu’à aujourd’hui, il n’existait aucune réserve concernant la sécurité dans le cadre de la poursuite de l’exploitation de Beznau 1, a indiqué Axpo. L’exploitante est plus que jamais convaincue d’être en mesure d’apporter les preuves demandées ainsi que le dossier de sécurité nécessaire au redémarrage de l’installation. Axpo souhaite en apporter les preuves dans le courant de l’automne. L’IFSN étudiera ensuite celle-ci et se prononcera sur l’autorisation de redémarrage du réacteur.