Sûreté

Les centrales nucléaires suisses sont bien équipées pour continuer à apporter une contribution précieuse à la sécurité de l’approvisionnement électrique et à la réalisation des objectifs climatiques du pays, également dans les décennies à venir. Concernant l’exploitation à long terme, la Suisse pratique une gestion du vieillissement qui fait office de modèle au niveau international. Les centrales nucléaires suisses font l’objet d’un rééquipement permanent et de contrôles de sécurité périodiques.

Les autorités de sûreté nucléaire canadienne, américaine et britannique ont signé un accord de collaboration qui leur permet de travailler ensemble dans le cadre de l’examen technique des technologies de réacteurs modulaires avancés (AMR) et des petits réacteurs modulaires (SMR).

Une équipe d’experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a achevé avec succès une mission de dix jours destinée à étudier la sécurité des tranches nucléaires Forsmark 1 et 2 en vue de leur exploitation à long terme. Elle comptait parmi ses membres des experts et expertes suisses.

L’autorité japonaise de sûreté nucléaire (NRA) a remis à l’énergéticien Kyushu Electric Power Co. l’autorisation de prolonger le fonctionnement des tranches 1 et 2 de la centrale nucléaire de Sendai de 20 ans.

L’Autorité française de Sûreté Nucléaire (ASN) a prolongé le permis d’exploitation du réacteur Tricastin 1 de dix années. Il s'agit ainsi du premier réacteur de puissance français à pouvoir fonctionner au-delà de 40 ans.

Les centrales nucléaires Leibstadt et Beznau ont prouvé être en mesure de mettre leurs réacteurs en état de sécurité et de stabilité notamment après un séisme très grave. Les valeurs de dose maximales à respecter de 1 et 100 millisievert ne sont pas dépassées lors de séismes susceptibles de se produire tous les 1000 ou 10’000 ans.

Dans le cadre d’un premier bilan, l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) est parvenue à la conclusion qu’en 2023, les installations nucléaires suisses avaient respecté les prescriptions de sécurité conformément aux dispositions légales. La protection de la population et du personnel contre les substances radioactives a été garantie à tout moment.

La sûreté nucléaire en Suisse est bien établie, telle est la conclusion qu’ont tirée les expertes et experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) au terme de leur mission de l’International Physical Protection Advisory Service (IPPAS) de deux semaines.

Dans le cadre de la 67^e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, Marc Kenzelmann, directeur de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), a été nommé nouveau président de la Commission des normes de sûreté (Commission on Safety Standards, CSS) de l’AIEA pour la période 2024–2027.

L’autorité de sûreté nucléaire ghanéenne prépare la transition du Ghana vers le nucléaire en collaboration avec son homologue américain, la Nuclear Regulatory Commission (NRC). La première centrale nucléaire du pays devrait être mise en service d’ici à 2030.

La tranche 4 ayant été mise en arrêt à froid le 13 avril 2024, les six réacteurs que compte la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia se trouvent tous dans cet état pour la première fois depuis fin 2022. Telle est l’information communiquée par Rafael Mariano Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La tranche VVER-1000 Ukraine du Sud 1 pourra continuer à fonctionner dix ans de plus. L’exploitante NNEGC Energoatom a en effet annoncé que le State Nuclear Regulatory Inspectorate of Ukraine (SNRIU) avait prolongé le permis d’exploitation de l’installation jusqu’en décembre 2033.

Une équipe d’experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a achevé un examen de la sécurité s’inscrivant dans le cadre de la procédure de sélection d'un site pour la centrale nucléaire en projet dans le pays.

Une mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est arrivée à la conclusion que le cadre réglementaire polonais pour le domaine nucléaire était conforme aux standards de sécurité de l’AIEA et que l’autorité de sûreté nucléaire polonaise était compétente et prête pour le lancement de son programme nucléaire.

Dans le cadre de la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine, la sécurité à la centrale nucléaire de Zaporijia fait l’objet de toutes les attentions. Les deux pays s’accusent mutuellement de planifier une attaque contre la centrale. Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’ont constaté aucun signe visible de mines ou d’explosifs. Petros Papadopoulos, ingénieur nucléaire et président de la Société suisse des ingénieurs nucléaires (SOSIN) fournit une évaluation du risque.