Gestion des déchets

Le tout dernier convoi ferroviaire transportant des déchets nucléaires de haute activité vitrifiés au départ de l’installation de retraitement de La Hague, en France, est arrivé au centre d’entreposage allemand de Philippsburg.

Lors d’un référendum, la commune de South Bruce, située dans la province canadienne de l’Ontario, a consenti à ce que le dépôt en profondeur pour combustible usé projeté par la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) puisse être construit sur son territoire.

Depuis fin août 2024, l’organisation finlandaise de gestion des déchets Posiva réalise un fonctionnement test dans le dépôt profond Onkalo, avec des matières non nucléaires. Trois conteneurs en cuivre destinés aux assemblages combustibles usés ont déjà été remplis et scellés avec succès.

Alimentés par les exploitants des installations nucléaires, le fonds de gestion des déchets radioactifs et le fonds de désaffectation pour les installations nucléaires se chiffraient à environ 8,722 milliards de francs (2022: 8,245 milliards). Telles sont les conclusions des rapports et comptes annuels 2023, approuvés par le Conseil fédéral le 13 septembre 2024.

L’Allemand GNS Gesellschaft für Nuklear-Service mbH a informé que le premier conteneur de la nouvelle famille des Castor geo avait été chargé et entreposé. Il contient 24 assemblages combustibles usés provenant de la centrale nucléaire belge Doel.

La Société canadienne de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a annoncé avoir choisi le site d'accueil du dépôt profond destiné aux assemblages combustibles usés: il s’agit de la région d’Ignace, de Wabigoon Lake, dans le nord-ouest de l’Ontario.

L’organisation de gestion des déchets suédoise, SKB, a obtenu les permis environnementaux pour la construction et l’exploitation du dépôt profond destiné aux assemblages combustibles usés de Forsmark et de l’installation de conditionnement d’Oskarshamn. Par ailleurs, SKB est autorisée à commencer les travaux à Forsmark.

Le ministère de l’Environnement de Basse-Saxe a rejeté la demande déposée par deux organisations de défense de l’environnement concernant le retrait ou la révocation de l’autorisation de construire le dépôt Konrad, destiné aux déchets faiblement et moyennement radioactifs.

En Finlande, l’organisation de gestion des déchets Posiva a lancé un test de grande ampleur dans le dépôt en couches géologiques profondes d’Onkalo. Durant plusieurs mois, le fonctionnement simultané de l’ensemble des systèmes et processus en lien avec le stockage des assemblages combustibles usés dans le granit, en profondeur, sera expérimenté. Des conteneurs de stockage final et des assemblages combustibles factices seront utilisés.

Dans le cadre de la sélection d’un site apte à accueillir un dépôt en couches géologiques profondes destiné aux assemblages combustibles usés, la Société canadienne de gestion des déchets nucléaires usés (SGDN) a franchi une nouvelle étape: la commune d’Ignace, dans le nord-ouest de l’Ontario, s’est dit prête à accueillir un dépôt et à participer aux clarifications ultérieures.

Le 19 novembre 2024, la Nagra a remis la demande d’autorisation générale relative à la construction d’un dépôt en couches géologiques profondes. Les autorités fédérales sont désormais chargées d’étudier le dossier, avant que le Conseil fédéral et le Parlement ne prennent position. Le dernier mot devrait revenir au peuple, ce dont se réjouit la Nagra.

À la fin août 2024, l’organisation finlandaise de gestion des déchets Posiva a lancé un test grandeur nature (Trial Run of Final Disposal, TRFD) du dépôt en couches géologiques profondes Onkalo. Il s’agit pour elle de vérifier que tous les processus s’engrènent comme les rouages d’une montre et que le combustible usé peut être évacué en toute sécurité dans ce dépôt. En prélude à cet essai, le responsable de la communication de Posiva – Pasi Tuohimaa – a répondu à nos questions.

Dans le cadre des travaux de décontamination qui ont suivi l’accident de réacteur de Fukushima, de la terre et des cendres issus de la combustion des matériaux organiques ont été enlevés. Cette terre et ces cendres doivent désormais soit être revalorisées soit être éliminées définitivement. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a examiné les projets du Japon, et considère qu’ils sont sûrs.

«Les déchets nucléaires représentent un danger incontrôlable et leurs volumes sont colossaux.» Ces affirmations sont récurrentes dans la bouche des opposants au nucléaire. Nous vous présentons des faits et vous montrons ce qu’il en est réellement.

Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) supprime les domaines d’implantation Pied sud du Jura (SO/AG), Südranden (SH) et Wellenberg (NW) du plan sectoriel «Dépôts en couches géologiques profondes». Ces domaines constituaient jusqu’ici des options de réserve pour le stockage de déchets faiblement ou moyennement radioactifs. Leur suppression signifie que désormais, plus aucun dépôt en couches géologiques profondes servant à stocker des déchets radioactifs n’y sera planifié.