Autour des centrales nucléaires

Le gouvernement britannique a accordé des investissements à hauteur de 14,2 milliards de livres (CHF 15,8 mia.) pour la construction de la centrale nucléaire de Sizewell C à Suffolk. Bien qu’aucune décision d’investissement définitive n’ait encore été prise, cette décision met fin à «des années de retards et d’incertitudes».

L’entreprise Elektrárna Dukovany II (EDU II), en mains publiques depuis avril 2025, et l’entreprise Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) ont signé le contrat final relatif à la construction d’une nouvelle centrale nucléaire composée de deux réacteurs.

Les autorités de radioprotection et de sûreté nucléaire du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède ont publié un rapport commun dans lequel elles formulent 13 propositions concrètes devant permettre de réorienter la collaboration entre les autorités en tenant compte des nouvelles technologies de réacteurs et d’une situation géopolitique plus tendue. Ces recommandations donneront lieu ensuite à un plan d’action.

L’IFSN a achevé l’examen des analyses mises à jour sur le danger de crue et l’érosion des berges de l’ensemble des installations nucléaires suisses. Les résultats montrent qu’en cas d'évènements de crue extrêmes, aucun bâtiment pertinent pour la sécurité ne serait menacé. Quelques lacunes ont été identifiées uniquement pour l’Institut Paul-Scherrer.

D’après une étude, des milliers d’hectares de terres arables dans le nord de l’Ukraine, considérées comme trop fortement contaminées pour la culture agricole durant près de 40 ans après l’accident de Tchernobyl, peuvent à nouveau être utilisés sans danger à des fins agricoles.

Au Canada, un deuxième dépôt géologique en profondeur pour les déchets radioactifs fait l’objet d’une planification en cours. Ce site accueillera les déchets de moyenne et de haute activité provenant des installations nucléaires actuelles (hors combustible irradié) et, le cas échéant, le combustible irradié des futures centrales nucléaires. La Société canadienne de gestion des déchets nucléaires (SGDN) vient d’initier un processus de concertation visant à confirmer l’approche pour la sélection du site.

Le 2 juin 2025, le groupe étatique russe Rosatom a annoncé que l’autorité russe de sûreté nucléaire Rostekhnadzor avait prolongé de cinq années supplémentaires le permis d’exploiter pour Smolensk 2.

Le 28 mai 2025, la centrale nucléaire de Leibstadt a été reconnectée au réseau électrique à l’issue de sa révision annuelle. Durant les quatre semaines d’arrêt, l’exploitante a procédé au remplacement annuel du combustible ainsi qu’à des travaux de maintenance et d’inspection.

L’énergéticien public tchèque, ČEZ, a remis au ministère tchèque de l’Environnement une série de documents annonçant la réalisation d’une étude d’impact environnemental. Jusqu’à six petits réacteurs modulaires (SMR) pourraient être construits sur le site de la centrale au lignite Tušimice II, dans le nord-ouest du pays, qui devrait être mise à l’arrêt d’ici 2030.

D’après China Nuclear Energy Association (CNEA), les tests à chaud sur Sanao 1, au sud de Shanghai, dans l’est de la Chine, ont été achevés le 10 juin 2025.

Meta et Constellation Energy viennent de passer un accord portant sur la fourniture d’électricité pour une durée de vingt ans, assurant ainsi l’exploitation à long terme du Clinton Clean Energy Center de Constellation. Ce partenariat s’inscrit dans le programme d’investissement de Meta dans le développement des capacités nucléaires sur de nouveaux sites aux États-Unis.

D’après l’entreprise publique Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP), Shin-Hanul 3 – un réacteur avancé à eau sous pression du type indigène APR-1400 – est officiellement en construction depuis le 20 mai 2025.

Le Français Framatome a signé un contrat avec l’exploitante Kernkraftwerk Leibstadt AG pour la fourniture d'assemblages combustibles Atrium-11 à la centrale nucléaire de Leibstadt pour la période de 2028 à 2035.

Conformément au calendrier, la centrale nucléaire de Gösgen sera arrêtée le 24 mai 2025 dans le cadre de sa révision annuelle. Les travaux dureront environ un mois et comprendront le remplacement d’un cinquième des assemblages combustibles. De nombreux travaux de maintenance et de contrôle seront également effectués.