Forum nucléaire suisse

Le développeur américain de microréacteur Last Energy a lancé la procédure d’autorisation de site en vue de la construction de quatre réacteurs de 20 MW en Grande-Bretagne. Le site d’une ancienne centrale à charbon dans le sud du Pays de Galles est actuellement étudié en tant que site possible pour construire des microréacteurs du type PWR-20.

Le nouveau groupe de travail consacré à l’énergie nucléaire a notamment pour mission d’étudier des sites adaptés au développement de capacités nucléaires en Croatie

Le constructeur naval sud-coréen HD Korea Shipbuilding & Offshore Engineering (HD KSOE) a présenté un modèle de porte-conteneurs à propulsion nucléaire, alimenté par un petit réacteur modulaire (SMR).

La fraude alimentaire touche avant tout les denrées alimentaires coûteuses comme le miel de manuka ou certaines sortes de café. Mais elle peut aussi viser des produits comme l’huile d’olive, avec à la clé de potentiels problèmes de santé chez les personnes allergiques. Afin de mieux la détecter, les scientifiques de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soutiennent l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) par des programmes de recherche et de coopération. 

Au total, 14 fédérations économiques de toute l’Europe se sont réunies à Paris et ont mis sur pied la «European Business Nuclear Alliance» afin de renforcer l’énergie nucléaire en tant que composante essentielle d’une économique compétitive et climatiquement neutre. Dans une déclaration commune, elles ont rappelé la nécessité d’un cadre réglementaire stable, de l’accès à des moyens financiers, de l’accélération de l’industrialisation du secteur nucléaire, et de mesures permettant de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Le développeur de SMR suédois Blykalla, qui met au point la technologie des petits réacteurs modulaires refroidis au plomb (SMR), obtient un soutien financier du Conseil européen de l’innovation (EIC).

Le gouvernement japonais a annoncé vouloir maximiser le recours à l’énergie nucléaire afin de répondre au besoin croissant en électricité résultant des centres de données, tout en atteignant les objectifs climatiques du pays. Ce projet fait partie du plan énergétique révisé qui prévoit la remise en service de la plupart des réacteurs nucléaires du pays.

Après 50 années de fonctionnement, la tranche nucléaire belge Doel 1 a été définitivement déconnectée du réseau le 14 février 2025, telle que l’exige la sortie du nucléaire de la Belgique, engagée en 2003.

Le Congrès espagnol a adopté une motion non législative du Partido Popular (PP), le parti libéral-conservateur espagnol. Dans celle-ci, le PP demande au gouvernement de renoncer à la mise à l’arrêt prévue des sept tranches nucléaires espagnoles et de prolonger leur fonctionnement.

Le Français Naarea a mis en service un hall d’essai composé de laboratoires à Cormeilles-en-Parisis, dans la banlieue parisienne. Le «I-Lab» rendra possible le développement rapide du microréacteur refroidi aux sels liquides baptisé XARM et développé par Naarea.

Le Commissariat français à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a battu un record mondial avec son réacteur de fusion West au centre de recherche nucléaire de Cadarache, dans le sud de la France. Le 12 février 2025, le tokamak a maintenu un plasma durant plus de 22 minutes, et a ainsi battu le record précédent, détenu par le tokamak chinois East.

L’entreprise d’approvisionnement en énergie Axpo a conclu de nouveaux contrats d’achat de combustible d’uranium pour les centrales de Beznau et Leibstadt. «L’approvisionnement en combustible a été diversifié et à l’avenir, nous ne ferons plus intervenir des fournisseurs russes dans la chaîne d’approvisionnement», a déclaré Axpo.

La société britannique d’enrichissement d’uranium Urenco entend contribuer au renforcement de la chaîne mondiale d’approvisionnement nucléaire à travers son programme d’expansion. La construction d’un nouveau bâtiment a commencé sur son site d’enrichissement d’uranium à Almelo, aux Pays-Bas. Il abritera plusieurs centrifugeuses installées en cascades, qui entreront en service vers 2027.

Un sondage récent, réalisé par la Commission européenne, indique que le développement de l’énergie nucléaire est désormais davantage soutenu que rejetée dans la plupart des pays européens. Tandis que certains pays ont vu leur acceptation sensiblement augmenter au cours des dernières années, une poignée d’autres pays se heurtent encore au scepticisme de la population. La Tchéquie est en tête des pays pro-nucléaires, avec une acceptation de 77%.

L’entreprise suisse Transmutex développe actuellement une installation destinée à réduire la quantité de déchets nucléaires tout en générant de l’énergie ainsi que d’autres matières premières. Aux États-Unis, Transmutex a obtenu un soutien financier de la part de l’agence publique Arpa-E, et en Allemagne, une étude de l’Agence fédérale pour l’innovation disruptive (Sprind) démontre la faisabilité globale ainsi que les avantages de l’installation de Transmutex.